Après avoir vu de façon exhaustive la théorie, maintenant place à la pratique …
Voici 3 cas concrets avec des conseils pour tenter de mettre en place des résolutions rétablissant la bonne humeur et la bonne entente professionnelle .
Le dialogue est alors rompu, Manuel s’ est porté en arrêt maladie et Franck souhaite le remplacer.
2 conseils ;
« Pourquoi avez-vous changé d’ attitude vis-à-vis de moi ? », « Cela me touche et je me sens de plus en plus mal à l’aise au travail. »
Il s’avère que de prendre l’ initiative de régler un différend est , en général, apprécié et cela permet de trouver favorablement une conciliation.
En matière de communication, échanger régulièrement en faisant des réunions tous les 21 jours est préconisé, selon Bernard Flavien, conférencier, comédien et coach en développement personnel, lors de son intervention sur l’ intelligence émotionnelle vue dans « #cross19: Et si gérer des conflits devenait un jeu d’enfant ? ».
Cela évite de laisser s’installer des petites contrariétés, qui prises à temps peuvent rapidement s’estomper. Saisir le moment dès qu’il se présente en évitant trop de sérieux.
Une règle importante est celle des 3 fois. Si, au- delà il n’y a aucune modification de comportement signifiante, alors il est préférable de faire appel à un médiateur ou une tierce personne de confiance.
Le conflit éclate un soir où la goutte a fait déborder le vase …
2 conseils:
Dans ce cas précis où les caractères sont contradictoires, la solution est de trouver des projets communs qui unissent les deux parties. Favoriser régulièrement les échanges en présentiels pour annuler les querelles naissantes. Toutefois, respecter aussi un espace individuel dans lequel chacun puisse également s’exprimer.
Les rapports entre salariés et supérieurs ne sont pas évidents et parfois, une critique peut être jugée sévère. De leur côté , les managers ne s’aperçoivent pas forcément de l’ impact de certains comportements . Cela peut parfois très vite dégénérer .
Parfois, les réactions ne sont pas forcément celles que l’ on espérait. Dans ce cas, rencontrer la personne le lendemain de l’ altercation ou les jours suivants et revenir calmement sur le sujet en lui expliquant :
« J’aimerais vous parler de la dernière fois , je ne comprends pas et cela m’ agace que vous m’ayez sanctionné sans avoir entendu ma version des faits, je trouve cela injuste. »
« je réalise que, de mon côté aussi, j’ai une responsabilité. J’aimerais revenir sur la discorde et la disproportion de la sanction. »
De ruminer cette colère fait que le conflit devient personnel et l’objet de toute notre attention.
Prendre de la distance, mettre en perspective et comprendre que le problème ne nous appartient pas.
En cherchant absolument de la considération de la part de son supérieur , il arrive que l’on soit fortement déçu; il s’ avère alors intéressant de comprendre le mécanisme qui fait que l’ on ait besoin de reconnaissance.
Attendre un retour positif peut s’ avérer épuisant et frustrant dans le long terme . Connaître la valeur de son travail et l’ apprécier est déjà un premier pas. Il se peut aussi que l’on ait un retour positif de collègues avec lesquels le courant passe et avec qui on peut le partager.
Je vous invite à partager vos expériences respectives afin de s’ enrichir par vos retours. Je vous souhaite une belle semaine,
Stéphanie Rubio.
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