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Selon Wikipédia ;
« L’ estime de Soi est dans la psychologie un terme désignant le jugement ou l’évaluation faite d’un individu en rapport à ses propres valeurs. »
En d’autres termes, c’est d’être fier ou pas de ce l’on a accompli ou de ce que l’on est devenu. C’ est le jugement que l’on a de soi ou que l’on porte sur soi.
C’ est une opinion, une auto-évaluation en quelque sorte de soi par soi-même.
Chacun a donc sa propre définition. Elle est personnelle mais elle répond toujours à cette question ;
« Comment je me vois et est-ce que ce que je vois me plaît ? »
Pour répondre à cette question, je vais dans un premier temps reprendre quelques fondamentaux sur l’ estime de soi afin que l’ on utilise les mêmes concepts. Tout d’abord , je vais la définir, puis expliquer son processus et enfin je m’ intéresserais à comment l’évaluer.
Puis dans les deux prochains articles, je parlerais du rôle de l’ Estime de soi sur nos relations avec les Autres avec le « Syndrome de la Victime » dans un premier article et le suivant sera un article sur la « Dépendance et l’ estime de Soi ».
Lorsque l’on porte un jugement sur soi,cela s’appuie sur 3 valeurs;
« Est ce que j’ aime qui je suis ? »
En quelque sorte, c’est de se donner le droit d’exister, de s’aimer tel que l’on est avec ses qualités et ses axes de progressions. Cet amour Inconditionnel que l’on porte sur soi et qui s’ est construit depuis le premier jour de vie de s’aimer quoi que l’on fasse de positif ou négatif.
Je vous invite à lire l’article # cross 9 : Comment s’ aimer avec compassion pour être heureux(se) ?
« Suis-je capable de réussir seul(e) ? »
Ici, on parle de la confiance en soi.
Elle est définie par rapport à ses compétences et ses qualités obtenues à la suite d’expériences réussies et d’apprentissages validés. Il est question d’avoir conscience de ses possibilités. Elles permettent d’ avoir une réponse personnelle satisfaisante face à un imprévu ainsi que le passage à l’action. Cette confiance n’est pas présente lorsque l’on reporte au lendemain ou lorsque l’on a de la difficulté à dire non. Aussi, elle ne cesse de croître au fur et à mesure de notre capacité à surmonter des difficultés.
« Puis je m’améliorer en me donnant la possibilité d’atteindre mes objectifs ?»
Elle peut être soit dynamisante ou soit accablante selon les attentes de l’entourage car elle dépend du regard que les autres portent sur nous .C’ est le fameux phénomène de « projection ». Elle se construit pendant l’enfance, période durant laquelle nous sommes ultras réceptifs aux attentes, aux désirs et aux stimulations extérieures et surtout de notre famille.
En résumé, l‘estime de Soi :
Se sentir existé dans le regard des autres est la première étape du processus. Ce besoin de reconnaissance sociale, familiale, professionnel, extérieur, …est nécessaire pour pouvoir se juger soi-même. Ainsi, une personne se sentant ignorée ou transparente peut être amenée à se distinguer par des comportements amenant une reconnaissance négative plutôt que ne pas avoir d’attention du tout. Inconsciemment, elle aura tendance à la provocation pour captiver l’attention des autres qui se présentera comme une sorte de récompense.
L’être humain a besoin de cohérence entre sa propre vision de lui-même et ce que les autres pensent de lui. C’ est ce qui amène ce phénomène « d’auto-vérification » par lequel nous recherchons l’approbation des autres de ce que nous avons et pensons de nous-mêmes. Inconsciemment, nous envoyons des signaux par des phrases, des attitudes, des gestes, des pensées qui dévoileront une bonne ou mauvaise estime de soi. Par conséquent, nous attireront à nous des personnes qui nous renvoient une estime de nous positive ou négative.
Un vrai cercle vicieux ou vertueux selon le cas…Cela ne tient qu’à nous d’en changer le contenu. Même si cela paraît difficile, il est possible de changer.
Ce besoin « d’auto-vérification »entre souvent en désaccord avec le besoin de « valorisation »pour lequel on veut paraître sous notre meilleur versant intelligemment et spirituellement.
La reconnaissance de distinction s’établit à l’adolescence ; elle est appelée « la phase de rébellion » car nous voulons nous distinguer des autres et surtout de nos parents.Ce besoin de se différencier des autres, de notre famille, de nos collègues permet d’augmenter notre estime de soi.
À l’opposé, le besoin de conformité en voulant appartenir à un même groupe d’appartenance, en voulant être semblable aux autres, en respectant les codes et les règles sociétales sont également bénéfiques à notre estime. Car nous avons les mêmes références collectives ; cela rassure d’appartenir à une communauté soudée et reconnue. Ces deux formes de reconnaissance se complètent malgré leur opposition.
L’ une prône un besoin de différenciation afin d’affirmer son identité et donc nourrir son estime de soi en cherchant la compétition et donc les conflits. Alors que l’autre sera plus d’ordre social en établissant la cohérence par identification des codes, des valeurs et des modèles.
« Tu es trop bien pour moi », « Tout le monde peut le faire », « je suis vraiment nulle, c’était très facile », …
Toutes ces petites phrases anodines et fréquemment prononcées et entendues sont considérées comme de la « modestie ». Il y a un décalage entre ce que l’on pense de nous-mêmes, et ce que l’on pense que l’autre pense de nous. C’est extrêmement courant lorsque l’on a tendance à minimiser les compliments ou en estimant ne pas mériter l’attention de notre partenaire qui est idéalisé. Il peut alors apparaître un « jeu »malsain dans le couple fait de jalousie agressive, de la dévalorisation, des manipulations, … pour faire réagir l’autre et provoquer la rupture ce qui confirmera alors ce que l’on pensait de nous.
C’ est un jugement global de nous dans différents domaines de compétence c’est-à-dire une évaluation générale de nous-mêmes, tout en sachant que certaines matières peuvent être défaillantes.
Une bonne estime de soi amène, en général, à valider plusieurs domaines de compétence afin d’apporter un sentiment « d’efficacité personnelle ».
Par ailleurs, nous allons investir les domaines pour lesquels nous avons les capacités et le goût d’augmenter notre estime de nous-mêmes. Cela permet de minimiser les échecs ; en psychologie, on parle de « biais d’auto complaisance ce qui permet de se protéger et par conséquence augmente notre estime globale.
Il existe plusieurs dimensions d’évaluation comme la compétence scolaire, sportive, sociale, l’apparence physique, et conduite comportementale.A cela se rajoutent les compétences liées au monde du travail, dans les relations sentimentales et celle relative à la création et au maintien de l’amitié profonde.
Ces domaines ont été identifiés par Susan Harter, une psychologue qui a travaillé sur l’estime de soi.
Il importe de multiplier les domaines de valorisation sans surinvestir une seule compétence. En effet, en cas d’échec, cela peut amener une sérieuse perte d’estime, une remise en cause totale et un réel sentiment d’échec et de déception.
Pour conclure, notre estime évolue dans le temps à la fois quantitativement ( je m’aime plus ou moins) mais aussi qualitativement en privilégiant un domaine pendant une période de vie puis un autre durant une autre période.
Rien n’est figé… Tout est en constante évolution …
Je souhaiterais terminer cet article en citant Christophe André;
« L’ intelligence, ce n ‘est pas fait pour briller, mais pour s’ adapter. Il en va de même pour l’ Estime de soi: sa raison d’ être c ‘est la maitrise paisible des processus d’ ajustement à l’ entourage. »
Stéphanie Rubio.
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2 Comments
[…] Je vous invite à lire mon article qui détaille le sujet #cross 10: L’ estime de soi , en quoi joue-t-elle un rôle sur nos relations aux autres? […]
[…] Je vous invite à lire mon article concernant l’estime de soi « # cross 10 : l’estime de soi ; en quoi joue- t -elle un rôle sur nos relations aux autres… […]