À la suite d’une rupture sentimentale en novembre 2017, je me suis retrouvée seule. Au départ, vécut comme une véritable punition de la Vie, cette solitude forcée s’est au fur et à mesure révélée d’une Merveilleuse aide et Bénéfique pour moi.
Elle m’a permis de me recentrer et d’entreprendre un véritable travail d’introspection avec une véritable re-naissance à la clé.
Je vous invite à lire l’article # cross 7″La solitude ; 4 clés ultimes pour en comprendre les bienfaits »
Ce travail d’introspection m’a amené à comprendre un fonctionnement mis en place depuis l’enfance ; une dépendance psychologique mal connue, la dépendance affective.
J’ ai analysé les mécanismes psychologiques néfastes basés sur la manipulation et la dépendance qui ont été mis en place lors de cette dernière relation.
Dans cet article, je souhaite apporter quelques notions sur ce comportement afin de comprendre déjà le fonctionnement .
Nous sommes tous des Êtres inter- reliés et nous avons besoin les uns des autres pour vivre et nous épanouir. Il nous paraît évident qu’un bébé abandonné meurt, cette dépendance à ses parents lui est vitale. Mais en grandissant, l’enfant développe une autonomie salutaire.
Toutefois l’histoire de notre société marquée par les religions et le poids patriarcal a mis en place la Femme dans une position d’hyper-dépendance et de soumission en cherchant à la déposséder de sa place d’adulte réfléchit et autonome.
Ainsi une sorte de loyauté familiale puis maritale s’installe et l’enferme en la privant de sa LIBERTÉ décisionnaire.
Et tout cela se faisant sous une certaine forme de bienveillance qui, peu à peu, amène la personne à réaliser qu’elle n’existe plus en tant qu’Etre mais en état que Faire et Paraître. En effet, par déficit d’estime de soi, on peut perdre cette autonomie et à l’âge adulte devenir en état d’hyper-dépendance.
L’ÂME souffre alors et crie, hurle, ressent ce besoin de respirer à nouveau et de se libérer de ces obligations sociétales, maritales et familiales.Le corps alors réagit et il apparaît un épisode de Burn out, de dépression profonde ou de graves maladies;
le corps appelle « A L’ AIDE »…
Selon Quention Lions, guide en autonomie affective, il la définit dans son article sur « la dépendance affective » comme une pathologie du Lien affectif. Je cite;
« La dépendance affective n’est pas un problème , elle le devient lorsqu’elle est excessive et dans cet excès on peut détecter une forme de pathologie. »
Une vidéo intéressante sur la dépendance affective. Alexandre Jollien, philosophe et écrivain suisse, témoigne sur la Radio Télévision Suisse de son expérience et des enseignements appris.
Ils existent à plusieurs niveaux ;
-sur un plan relationnel, par peur de la solitude, la dépendance affective ou hyper dépendance, peut amener à rester avec une personne violente, agressive ou inadaptée.
-sur un plan professionnel, cela peut se traduire par un manque d’ambition et d’initiatives.Parfois, les personnes dépendantes affectives n’aiment pas la compétition. Elles deviennent, à chaque instant, dirigées. Beaucoup accordent davantage d’intérêt à laisser leur conjoint réussir professionnellement.
Associée à une forte idéalisation de l’autre, la personne délaisse ses propres besoins et ses propres désirs au profit des autres.
En s’oubliant petit à petit.
En se référant à nouveau à Quention Lions, il définit la dépendance affective comme ;
« Le déséquilibre qu’ il peut y avoir entre l’importance que l’ on donne aux liens à l ‘ autre, vis à vis de son propre équilibre à soi.(…). L’ autre devient comme une drogue apaisante et rassurante. »
Ce trouble de l’ Estime de soi est souvent lié à deux schémas éducatifs pendant l’ Enfance;
Lorsqu’il y a surprotection dans l’éducation de l’ enfant avec une autonomie limitée de celui- ci, il considère alors le monde extérieur comme source de danger et qu’il vaut mieux être protégé par quelqu’un de fort .
Les parents sont hyperprotecteurs, hyperprésents voir castrateurs.
L’ enfant aura alors beaucoup de difficulté à prendre son envol et a formulé sa propre décision.
À l’inverse, des parents hyperlaxistes voire distants avec leurs enfants provoquent ce même sentiment d’insécurité très fort. L’ enfant est alors persuadé de ne pas être à la « hauteur » et suffisamment intéressant pour ses parents.
A l’âge adulte, cela peut amener la personne à être très en demande par rapport à son entourage. Elle rentre alors dans un schéma de dépendance de la moindre personne lui accordant un soupçon de reconnaissance.
Afin d’ approfondir votre connaissance, je vous invite à lire le livre de Cristina Marques, spécialisée dans la dépendance affective, « Confidences d’ une Ancienne Dépendante Affective ».
Quentin Lions nous rappelle que;
« La croyance fondamentale d’ une personne dépendante affective c’ est que sa valeur personnelle et son bonheur ne peut venir que de l’ extérieur. »
En conséquence, la personne dépendante affective ne vit qu’ en négligeant ses propres besoins afin de s’ adapter au mieux à son environnement . Elle semble exister uniquement pour satisfaire les autres et donne cette image de manquer de personnalité.
Elle se révèle souple, sociable, charmante dans le sens ou elle se rend extrêmement serviable.
Son comportement ne sera que le résultat de cette peur du rejet et de l’ abandon.
En plus,une faible estime de soi associé à un sentiment de ne pas y arriver toute seule va accentuer et alimenter cette peur.
Alors les partenaires et l’entourage vont se révéler comme la solution à tous ces problèmes. Cela fera reposer sur eux une immense responsabilité.
Un cercle vicieux et malsain va alors s’installer insidieusement entre la personne dépendante et les autres.
Se sentant envahi, l’ entourage peut finir par la rejeter ou rentrer dans un ‘ jeu de manipulation’ en prenant le pouvoir sur elle.
Pour conclure, les personnes hyperdépendantes préfèrent être avec un partenaire mal intentionné, négatif ou manipulateur plutôt que de se débrouiller seule.
Alors qu’en se faisant confiance et en étant davantage conscientes de leurs capacités et de leurs valeurs, cela pourrait leur éviter de se retrouver dans des situations malsaines et des ‘jeux de perversion’.
Je vous invite à poursuivre en lisant « #challenge 12:En route vers l’ autonomie affective »
Stéphanie Rubio.
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3 Comments
[…] Je vous invite à lire mon article qui détaille le sujet « #cross 12: Ma traversée de la dépendance affective… réflexions et outils d’une ex… […]
Bonjour Stéphanie,
Je suis dépendant affectif et j’aurais besoin d’être accompagné pour sortir de cet enfer dans lequel je suis …
Mes journées sont terribles et je ne sais pas comment sortir de cet engrenage.
Votre article m’ a éclairé sur pas mal de mes comportements et je comprends mieux ce que je vis.
Je vous ai envoyé un message pour un rendez vous .
Au plaisir,
Estéban
bonjour Estéban,
Merci pour votre témoignage et je vous ai adressé un message en retour afin de fixer un rendez vous .
Je vous dis à bientôt .
Stéphanie